Echouage a deux

Messages : 131 Age : 29 Date d'inscription : 11/04/2009

A partir du moment ou son père avait disparu, Anais avait su que quelque chose de grave se préparait dans le dos de tout le monde. Ce n'était pas habituel chez son père se disparaitre comme ça, surtout sans donner aucune nouvelle à sa fille. Elle qui était tout pour lui, jamais il ne l'aurait abandonné comme ça, encore moins lors d'une croisière. De plus, ce navire était tout pour lui, et il n'aurait jamais eut envie de le laisser a quelqu'un d'autre qu'Anais. Donc dès qu'elle eut cherché sur tout le bateau, elle su que c'était la fin, avant même que l'équipage s'en était rendu compte. Elle aurait pu leur dire ce qu'elle ressentait, mais elle savait qu'ils ne l'écouteraient pas. Elle avait beau être la fille du capitaine, elle n'en restait pas moins qu'une simple enfant qui avait trop d'imagination. Elle s'était donc assise dans sa cabine rose qu'elle ne partageait avec personne d'autre que son chien et elle avait attendu voir si son père reviendrait. Cabine qui était assez petite mais très bien aménagée, avec un simple lit, une table de chevet, un bureau, une chaise et un ordinateur portable.

Le temps lui avait parut long, très long, au point qu'Alvarian s'était endormi sur le lit de la fillette. Anais avait pendant cette attente repensé a ce que son père lui avait dit quelques heures avant sa disparition.

* Flash Back *

Assise sur un transat du pont malgré le mauvais temps, Anais jouait avec son chien lorsque son père arriva en courant vers elle. Il s'arrêta juste à ses pieds, les mains posées sur les genoux, un sac a dos sur les épaules et la respiration saccadée.

" Papa ? "

" Ecoute ma chérie, je n'ai pas le temps de jouer ni de parler. Je veux juste te donner ceci tant qu'il en est encore temps, dit il en prenant son sac dans les mains et en prenant son contenu. Il lui tendit une boite de velours rouge vif, une sucette et un galet banal, les posa dans les paumes de la petite et refermât ses doigts. Cette boite appartenait à la famille de ta mère depuis plusieurs générations déjà. Ne l'ouvre que quand tu sens qu'il est nécessaire que tu le fasses. Cette sucette, c'est ta mère et moi qui contions te l'offrir peut après qu'elle ne nous quitte, pour ton anniversaire. Quant à ce galet, c'est celui que tu m'avais offert quand tu as fait ta première sortie en mer après avoir appris à marcher. Je l'ai toujours eut sur moi, et il m'a toujours porté chance. Prend bien soins de tous ces objets ma chérie, et surtout n'oublie pas une chose : Je t'aime. "

Il déposa un baisé sur son front et reparti vers l'arrière du bateau avec la même course que lors de son arrivé, sans rien ajouter de plus. Depuis ce moment, plus de nouvelles.

* Fin du flash back *

Elle sauta sur sa table de chevet et prit les objets qu'il lui avait donné. Elle avait envie d'ouvrir ce coffret, mais pour elle ce n'était pas suffisamment nécessaire pour satisfaire son père. Elle attrapa donc une sacoche, y mit ces précieux objets, des mouchoirs, un paquet de gâteaux, des friandises pour Alvarian et de l'eau et sortit en trombe de la cabine, ayant dans la tête de descendre dans la salle des machines afin d'y observer tous ces énormes engins s'agiter. Mais alors qu'elle descendait les marches pour arriver dans le hall, une secousse se fit ressentir. Etant donné que c'était l'heure du souper, tout le monde était fourré dans le restaurant, mais quelques minutes après cette secousse, une énorme masse de passagers courut, pris de panique, en direction de la sortie et donc des canots de sauvetages. Comme elle était en plein cœur du hall avec son chien en laisse, elle fut prise dans la vague et manqua a plusieurs reprises de tomber et donc de finir piétinée. Alvarian poussait les gens afin de la laisser respirer, et elle dut suivre le mouvement jusqu'à la sortie. Tout le monde était réunis sur le pont et les membres de l'équipage tentaient tant bien que mal de calmer les voyageurs et d'organiser ce qui s'avérait être une mission d'évacuation du navire. Les canots ayant été pris d'assaut rapidement, Anais décida de descendre dans la salle des machines pour voir ce qu'il se passait et éventuellement demander de l'aide à un membre de l'équipage qu'elle connaissait. Mais alors qu'elle y était presque arrivé, elle entendit le bruit de l'eau qui coule et le déclic fut immédiat dans sa tête : ils allaient tous couler. Elle remonta plus que rapidement les marches et chercha des gens sur le pont, mais la plupart s'occupaient des canots ou alors sautaient du mieux qu'ils pouvaient afin de ne pas mourir noyé. Une chance pour elle, Anais avait appris a nager dès son plus jeune âge à l'aide de son père, qui avait toujours redouté ce qu'il se passait a cet instant. Le fait le penser a lui la fit serrer son sac sur sa poitrine et courir chercher de l'aide en criant. Mais les gens étaient tous trop occupés a se sauver eux même, elle fut donc contrainte à sauter avec Alvarian à l'eau.

L'eau était très froide, au point qu'elle sentait ses membres s'engourdirent et qu'elle avait la tête qui tournait. A peine eut-elle trouver une planche restant du bateau qu'elle s'évanouit, tirée par son chien qui était prêt a tout pour la sauver. Il la conduit dans la même direction que les canots qu'il pouvait voir au loin, et nagea comme ça jusqu'à une île. Anais était toujours dans les pommes, son sac posé sur la planche, sous elle. Elle n'aurait voulut le perdre pour rien au monde.

Ayant trainé sa maitresse pendant de longues minutes, si ce n'était pas des heures, dès qu'il fut arrivé sur l'île, il s'écroula de fatigue sur le sable fin. Anais fut poussée par les vagues a ses côtés, toujours dans les vapes, le sac toujours sur sa poitrine, et les mains toujours agrippées à la planche qui avait appartenu au bateau de son enfance.

Serena était tranquillement assise dehors, elle avait déjà manger contrairement à la plupart des autres passagers qui eux étaient tous dans les restaurants du bateau, elle observait assise par terre le large, elle était comme une enfant découvrant le monde et ces magnifiques horizon. Elle se leva et observa les personnes qu’elle voyait une enfant passa devant elle avec son fidèle compagnon, elle la regarda sourire aux lèvres, elle était tellement mignonne … Un couple approcha d’elle eux aussi étaient vraiment mignons ils lui demandèrent de prendre une photo, se qu’elle accepta sans attendre et avec le sourire, ils s’embrassèrent passionnément et revinrent vers elle main dans la main, des personnes comme ça elle en croisa encore beaucoup avant …
Toujours sur le pont, la jeune femme sentit une secousse très légère certes mais, elle suffit à faire paniquer tout le monde sauf elle apparemment, son premier réflexe fut de descendre à la salle des machines mais, à peine arrivée la bas elle ne put que constatée l’ampleur des dégâts , les sécurité étaient mise en route obligeant le personnel à rester à l’intérieur des machines à restaient entre autre bloquer là, ne pouvant rien faire, elle remonta sur le pont regardant si il ne restait dans las chambres personnes aucun enfant, aucune femme ou homme et fut heureuse de ne voir personne à par son reflet dans un miroir. Elle remonta en haut ou bien sur plusieurs personne paniquer en s’agglutinant autour des bateaux de sauvetages elle resta éloignée d’eux, cherchant à joindre le capitaine se renseigner sur l’ampleur des dégâts causés. Mais, même en faisant quinze fois le tour elle ne le trouva pas, les gens étaient à peu prés tous partis désormais et ce n’ayant put prendre de bateaux commençait désespérément à sautés dans l’eau froide en cette saison . Elle revu ce couple ayant put atteindre un bateau, et fut heureuse pour eux et c’est alors qu’elle vu aussi cette enfant avec son chien, elle observait l’eau voulant certainement sauté, elle ne pouvait la laisser faire, elle commença à courir vers elle pour l’arrêter après tout elles trouveraient bien un moyen plus sure pour s’en sortir non ? Mais, lorsqu’elle arriva à seulement quelques mètres la petite sauta suivit de son chien et elle n’eut même pas le temps de la frôler pour la retenir. Elle voulut la suivre mais, un bruit attira son attention, un grondement sourd qui venait du bateau lui-même et qui attira l’attention de plusieurs personnes que ce soit des gens sur le bateau, ou des gens en dehors, elle reculait instinctivement et sa main collé sur son arme de service toujours avec elle, elle sautait quittant le bord pour faire comme tout le monde: Fuir.
Elle rejoignis quelques longues minutes ensuite plusieurs personnes nageant vers l’ île en face d’eux mais, même en étant pas vraiment loin, en nageant elle parut à des centaine de kilomètres, la jeune femme aida quelque personne une personne épuisé et en manque de souffle à rejoindre la plage et épuisé en arrivant elle la déposa et s’allongea sur le sable fin.
Une minutes après, elle se leva observant toutes ces personnes paniqués recherchant des amis, frères, sœur, ou autre. Et tout ceux qui restait dans l’eau épuisé, à bout de souffle regardait le ciel, elle alla en aidait quelques un les ramenant sur la terre ferme en sûreté et puis, à son tour commençant à avoir une mauvaise vision elle s’allongea auprès d’un chien qu’elle reconnut mais, ne put vérifier si l’enfant était toujours là, elle en pouvait plus, elle était morte de fatigue, ces pieds, ces mains, ne pouvaient plus la tenir, elle prit de grosse inspiration et ferma les yeux pour se reposer tout en respirant fortement.
Quand elle reprit ces forces quelques minutes après, elle s’essuya son front trempé par la sueur, ces yeux eurent du mal à s’ouvrir le soleil tapant dans son visage, sa main droite caressa le sable fin et fini par touché une matière qui ne venait pas d’une plage, elle ouvrit un œil vers cet chose et reconnut un chien, doucement elle se redressa, le chien était épuisé et naturellement se reposer, elle le caressa et vit la petite à côté de lui inconsciente, elle fit un bond de côté assez vive et écouta si elle respirer encore, par chance c’était le cas elle prit la tête de la petite et la posa sur ces jambes en essayant ensuite de la réveiller doucement.
- Petite ? … Eh …
Elle regarda autour d’elle personne ne l’avait apparemment reconnu, ni son père, ni sa mère, un frère une sœur non personnes n’étaient là autour d’elle à par son chien, épuisé mais, toujours là. Ne l’avait-il pas remarqué là allongé sur le sable ? Ce n’est qu’une enfant mais, quand même, n’importe qu’elle parents ou autre aurait remarquer sa disparition, elle regarda autour d’elle cherchant quelque un qui serait avec sa phot ou qui demanderait si on l’avait vu cette enfant mais, il y avait beaucoup trop de monde tous paniqués hors d’eux, abasourdis, et surtout comme bien des gens ne comprenant pas ce qu’ils venaient de leurs arrivés. Elle avait la chance de n’avoir pas emmenée de famille avec elle, chance ou mal chance mais, qui serait venus ? Sa mère remariée à l’autre bout du pays ? Son père dépressif et alcoolique ? Ou son frère enfermes entre quatre murs tolars pour des bêtises d’adolescents ? Le choix était simple, elle était venus bien sur seule.

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Anais était toujours loin, bien que maintenant elle commençait a entendre ce que lui disait la personne qui se trouvait près d'elle. Personne dont elle ne reconnaissait pas la voix, et qu'elle ne connaissait pas c'était une certitude : à part les membres de l'équipage, elle n'avait plus aucune relation sur l'île. Et si ça avait été quelqu'un qu'elle fréquentait depuis longtemps, elle l'aurait reconnu. Non, il y avait d'après la voix une inconnue qui avait posé sa tête sur une surface pour confortable que le sol en tout cas. Alvarian semblait calme, elle le sentait même les yeux fermés à demi distance entre l'inconscient et le réel. Ce qui était plutôt rare, puisque d'habitude son chien avait tendance a aboyer dès qu'un inconnu s'approchait d'elle. C'est donc que cette personne était gentille. 5 minutes après avoir entendu la voix qui l'avait fait revenir à la raison, elle ouvrit brusquement les yeux, prise par une toux incessante qui la fit se redresser brusquement pour recracher un peu d'eau. Combien de litre avait-elle bien pu boire ? Elle l'ignorait, mais rien que son ventre lui indiquait qu'il y en avait pas mal. D'autant plus qu'elle avait un gout de sel qui lui irritait la gorge, ce qui expliquait en partie sa toux. Elle sentit l'eau de ses cheveux couler dans son dos, sensation désagréable qui lui fit prendre conscience de ce qu'il s'était passé. Visiblement, elle semblait sur un endroit assez désert, on aurait dit une île. Tout lui revint en mémoire : la disparition de son père, le naufrage, mais surtout une chose : les présents que lui avait confié son père. Son premier réflexe fut de porter la main sur là ou devait se trouver le sac, ayant oublié la jeune femme grâce à qui elle était réveillée. Par chance, elle sentit le tissu, bien que mouillé, de son sac de toujours. Elle porta furtivement la main à l'intérieur et en sortit le contenu pour l'étaler sur le sable. Bonne idée ou pas, elle s'en fichait, tout ce qu'elle voulait savoir c'est si elle avait bien tout ce que son père lui avait donné avant sa disparition. Et à son plus grand plaisir, tout était là, bien qu'un peu mouillé. Tous ces présents visiblement sans valeur monétaire avaient pour elle une valeur sentimentale qui valait tous les dollars de tous les plus riches adultes du monde.

Et puis elle repensa à ce qu'avait dit son père. " Cette boite appartenait à la famille de ta mère depuis plusieurs générations déjà. Ne l'ouvre que quand tu sens qu'il est nécessaire que tu le fasses. " Qu'avait-il voulut dire par " que quand tu sens qu'il est nécessaire que tu le fasses ? " ? Cette question avait tourné comme une cassette sans fin dans la tête d'Anais tout le temps ou elle avait été seule avec Alvarian. Mais maintenant, elle avait la réponse : il avait voulut dire par là qu'elle devrait l'ouvrir si elle survivait au naufrage. Donc cet incident avait été prémédité. Dans ce cas, pourquoi ne pas l'avoir sauvée ? Elle était censée être tout pour lui, sa seule raison de vivre, la dernière membre de la famille encore vivante, celle qui renouvellerait la famille Cordell. Tant de questions qui trottaient dans sa tête, mais qui demeureraient sans réponse jusqu'à la fin des temps si elle ne retrouvait pas son père.

" Papa "

Ces mots lui échappèrent dès qu'elle se rendit compte qu'il l'avait abandonné. Elle se leva brusquement, a tel point qu'elle fit peur a Alvarian qui se redressa sous l'effet de surprise, et pivota sur elle-même pour se retrouver face à l'île.

" Papa !! " cria-t-elle du plus fort qu'elle pu

Tout ceux qui l'avaient entendu se retournèrent vers elle, intrigués malgré la logique de cette situation. Elle fit un pas en avant, ne cessant de crier son père à plein poumon, la panique s'étant déjà emparée d'elle. Mais personne ne semblait lui répondre. Alors elle se retourna vers celle qui l'avait réveillée, après s'être souvenue de sa présence, et lui demanda

" Vous n'avez pas vu mon papa ? Il est assez grand, il a un gros ventre et des gros bras durs, avec une casquette blanche sur la tête et une chemise blanche aussi. Il est le capitaine du bateau ! "

Elle ne savait même plus ce qu'elle disait. Elle savait que son père avait disparu, mais elle ne voulait pas y croire. Pas lui, pas le dernier membre de sa famille ! Celui qui l'avait éduqué et qui lui avait offert tellement de bonheur ne pouvait pas avoir disparu sans raison. Du moins c'est ce qu'elle croyait. Et puis les minutes passèrent en silence, accompagnées par le roulis des vagues déchainées. Fatiguée, la petite s'assit et prit la boite dans ses mains, oubliant complètement l'inconnue qui se trouvait a ses côtés. Alavarian posa aussi la tête sur les genoux de sa maitresse, et l'observa faire. Elle voulait l'ouvrir. La situation ne pouvait pas être plus désastreuse. Alors elle le fit. Lentement, mais sûrement, de peur de faire tomber son contenu. La boite était tellement grande qu'elle avait du mal à l'ouvrir et à la tenir en même temps. Mais elle y parvint et là, à sa plus grande surprise, elle vit une boite a musique en forme de sphère avec deux personnes dessus, un homme et une femme. Elle la sortit délicatement et la mit en marche grâce à la molette qui se trouvait sur le côté. Une douce musique sorti de la boite, faisant tourner les deux personnages sur eux même, comme s'ils dansaient une valse. Elle reconnut cette musique : c'était celle que lui chantait son père lorsqu'elle n'arrivait pas à dormir. Elle resta bouche bée à contempler cette merveille de son enfance, sans s'occuper du reste.

Serena attendait toujours une quelconque réaction qui proviendrait de la jeune fille, allongeait toujours avec son chien en face d'elle. Elle observa autour d'elle si une personne paniquait n'appelait pas une enfant, mais, non, les gens étaient tous ensemble, ils parlaient, pleuraient, riaient en découvrant leurs êtres chers encore présent à leurs côtés. La jeune femme revint sur le doux visage de l'enfant ... seule avec son animal de compagnie. Elle caressa le chien et celui-ci releva la tête doucement, il était mort de fatigue, elle lui caressa la tête rassuré de le voir en forme car, depuis son arrivée il n'avait fait aucun mouvement. Elle saisi le poignet de la jeune fille pour la deuxième fois et compta ces pulsations, elle allait bien, mais, ne se réveillait toujours pas, c'est alors que pour la secondes fois Serena allait appelait la jeune fille, lorsque, d'un seul bon celle-ci se relava et toussa, elle avait dut avaler pas mal d'eau et naturellement allait en recracher autant. Serena lui tapota le dos doucement, le temps qu’elle reprenne bien ces esprits. Elle remarqua que la jeune fille ne savait pas vraiment où elle se trouvait, enfin ça c’était un détail que tout le monde ici, ne connaissait pas. Ils savaient seulement qu’ils étaient perdus ici, sur cet île, accueillante, merveilleuse, si ça avait été dans des autres circonstances, la jeune femme aurait été ravie de venir ici.
Tout ceux qui s’étaient réveillées ici, enfin qui avait repris conscience ici, c’étaient rapidement levées et avait inspectée les lieux. Au lieu de cela, l’enfant elle, porta la main à son sac et comme si il en contenait un trésor, elle étala le contenue sur le sable. La jeune femme bien qu’elle ne comprenait pas l’agissement de la fillette, la laissa faire sans la questionner. Elle observa les objets sur le sable fin. Elle aurait bien voulue savoir à quoi pensait la jeune fille, parce que là, elle agissait vraiment bizarrement mais, bon chacun son état d’esprit.
Serena tranquillement s’asseyes sur le sable toujours dans le dos de la fillette, elle décida d’attendre que celle-ci reprenne tranquillement ces esprits et qu’elle est finie son petit étalage, de toute manière elle allait bien parlait à un moment ou à un autre. Et puis, alors que Serena ne s’y attendait pas vraiment, la jeune fille vociféra son père en se levant face à elle, elle crut d’abord que l’enfant avait entendu sa voix un peu plus loin et à son tour elle se tourna aussi mais, à par des personnes observant l’enfant personne ne vint à sa rencontre. C’est alors que Serena se releva de sorte à être à la taille de la jeune fille. Elle la saisie par les épaules mais, avant cela, la fillette la devança en l’interrogeant. A la description qu’elle lui donnait au départ, Serena avait deviné l’identité de l’homme qu’elle avait rencontrer mais, ici et maintenant elle n’avait pas le courage d’avouer que le capitaine coulait toujours avec son navire. Elle observa l’enfant, elle était si jeune, si petite, Serena n’avait eu à faire, ou plutôt à annoncée une telle mauvaise nouvelle. En tout cas pas à une enfant qui était désormais seule sur un lieu comme celui-là.
De nouveau elle la prit par les épaules et doucement presque en chuchotant elle lui dit.

- Plusieurs personnes ne sont malheureusement pas … Ils …

Elle ne pouvait vraiment pas, les enfants ce n’était pas son trucs, elle les aimait énormément c’était pas ça son problème, non le problème c’est que, si l’enfant ce mettait à pleurer elle s’en voudrait de la faire souffrir comme ça. Elle se rappela alors les deux seuls fois où elle avait dut annoncer à deux enfant le décès tragique de leurs parents dans un accident de voiture, le frère avait retenu ces larmes, mais, la petite de cinq ans, seulement cinq ans qui aurait dut à ce moment là, à cette tranche d’age là, à ce parcours de vie là, elle n’aurait jamais du vivre ça, l’enfance c’est le plus beau moment de la vie et là la jeune femme venait de le gâcher totalement à cet enfant écroulée sur le sol en larmes de les bras de son grand frère. Les larmes lui montèrent aux yeux lorsque cette vision lui revint à l’esprit, et dans les yeux de l’enfant en face d’elle, elle revit alors les yeux cernés, rouge et lumineux, emplis de larmes de cette jeune fille qui aujourd’hui devait atteindre ces onze ans ou environ.

- Plusieurs bateau ont pris un autre courant … Ils ont donc été embarqués à l’Ouest ou au Sud ou autres coin.

Elle avait horreur des mensonges et ne mentait que rarement. Mais, de toute manière là, ce n’était pas vraiment un mensonge, peut être que son père avait finalement atterris dans un autre coin de l’île avec d’autre naufragés, peut être qu’il était vivant et que en ce moment il venait à leurs rencontres en traversant l’île, peut être … Peut être étais-ce trop de supposition. Oui beaucoup trop de supposition. Comme la plupart des personnes manquant à l’appelle de leurs proches, il y avait peut ou voir aucune chance que la personne soit vivante.
L'enfant ne prêta plus attention à la jeune femme, elle se tourna et son chien sur ces genoux, elle se mit à ouvrir une boite, qui lorsque la jeune femme l'observa mieux se révéla être une boite à musique. La jeune fille l'activa grâce à la mollette et une musique se fit entendre.

» Petite virée à deux ^^